LES POIS CHICHES Noële Taxil

Dans sa ferme, au nord de Sisteron, Noële a fait du pois chiche sa spécialité. Elle réhabilite ainsi une légumineuse longtemps considérée comme caractéristique d’une alimentation modeste.

Par Alain Ducasse

Non seulement Noële cultive des pois chiches mais elle adore aussi en manger. Il faut l’entendre parler de la façon dont elle parfume l’eau de cuisson (laurier, ail, thym, clous de girofle) et de ses recettes favorites, chaudes et froides. Elle est tout aussi prolixe à propos de la culture de cette légumineuse. Elle en produit peu – 1,5 hectare, maximum 2. Les semailles ont lieu vers février-mars et il faut attendre environ trois semaines pour que « les plantes commencent à montrer le bout de leur nez », dit-elle. C’est le moment où, tous les matins, on regarde le ciel : dans ces contreforts montagneux, les coups de grésil ou les gelées tardives ne sont pas rares à cette saison. On attend fin août-début septembre pour moissonner. Les Taxil,…

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Vsd (Digital) - 1 Issue, No 2203

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