Laissez-vous porter par l'ambiance “slowlife” qui règne ici. Lors d’un dîner de gala à Manille, l’ex-président philippin, le sulfureux Duterte, s’est emparé du micro pour entonner une chanson d’amour devant Donald Trump. Une anecdote qui donne le ton d’un pays où l’on adore s’amuser. Et jouer les crooners. Ce goût de la musique et de la fiesta, comme leur foi catholique, les Philippins les doivent aux Espagnols qui colonisèrent l’archipel pendant quatre siècles. Ainsi, les célibataires jouent encore la sérénade au bandoria pour séduire leurs dulcinées, les noms de famille sonnent ibériques et le castillan s’invite dans les dialectes locaux. La plupart des Philippins maîtrisent aussi la langue de Shakespeare. Après avoir combattu les Espagnols, les Yankees imposèrent leur protectorat au pays pendant 50 ans. Communiquer avec ce peuple naturellement…
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Vsd (Digital) - 1 Issue, No 2197