En juin 2021 (n°1245, p. 86), nous dévoilions une reconstitution numérique de la machine d’Anticythère, premier calculateur astronomique de l’Antiquité capable de prédire les positions des planètes et les éclipses. Ce chef-d’œuvre d’ingénierie antique avait été découvert en 1901, au large de l’Île d’Anticythère (Crète), brisé en une centaine de fragments de bronze érodés qui n’avaient permis de reconstituer qu’un tiers du cadran. Voici qu’une nouvelle équipe avance dans la résolution de ce puzzle millénaire, et suggère que la machine contenait un calendrier lunaire plutôt que solaire. Deux astrophysiciens de l’université de Glasgow ont utilisé des méthodes d’astronomie pour déterminer le nombre de trous dans l’un des anneaux (incomplet) du mécanisme. “En appliquant les techniques d’analyse statistique que nous employons habituellement pour étudier les ondes gravitationnelles, et en supposant que…
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Science & Vie (Digital) - 1 Issue, No. 1285