Quelques plaques de shako Premier Empire et deux de Haïti

Dans la majorité des cas, les coiffures portent une plaque qui indique l’appartenance de l’unité. Dans l’infanterie française, le shako remplace le bicorne de feutre au début de l’Empire. Les modèles de plaques vont changer plusieurs fois, notamment en 1806 puis en 1810 et enfin celles qui furent entérinées par le règlement Bardin de 1812. En 1814, on mutile les plaques impériales en coupant souvent la tête de l’aigle ou en retirant la totalité de « l’oiseau » comme on disait alors. Lors des Cent-Jours, certaines plaques royales sont à leur tour amputées des Armes du roi pour ne conserver que le soubassement portant le numéro du régiment. De nombreuses coiffures respectent le règlement mais d’autres plaques sont complètement atypiques, sans parler des plaques des coiffures étrangères(1).

Alain Pigeard

(1) L’auteur remercie les deux collectionneurs étrangers qui ont permis la présentation de ces pièces rares (13 et 14), le musée Bertrand à Châteauroux (5 et 6), le musée historique de Vilnius (1, 2 et 3) et M. Vincent Bourgeot pour les informations aimablement fournies.…

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Napoléon 1er (Digital) - 1 Issue, Nr. 110

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