Sous sanctions, le pétrole iranien s’exporte toujours

Les frappes israéliennes du week-end dernier en Iran ont épargné les sites pétroliers du pays. La Chine, principal client de son or noir, surveille tout risque d’escalade au Moyen-Orient.

TATIANA SEROVA

A près les craintes, le soulagement. En choisissant d’épargner les installations pétrolières iraniennes dans sa riposte à l’attaque de Téhéran le week-end dernier, Israël a offert un peu de répit aux marchés pétroliers, qui ont plongé de près de 5 % le 28 octobre. La Chine surveille particulièrement la situation au Moyen-Orient. En témoignent les appels entre le chef de la diplomatie chinoise et son homologue iranien ces derniers mois, suite à chaque épisode d’escalade du conflit. Et pour cause, le pétrole iranien – contre lequel les Etats- Unis ont réinstauré des sanctions en 2018 – est au coeur de la coopération entre les deux pays, Pékin absorbant aujourd’hui la quasi-totalité des volumes exportés. La Chine se garde de communiquer sur les chiffres, mais l’Iran représenterait entre 10 et 15…

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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3826

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