Quel contraste en un an ! Lors du précédent sommet des Brics, à Johannesburg, Vladimir Poutine, poursuivi par la Cour pénale internationale, n’était apparu qu’en vidéo, n’osant pas se déplacer, de peur d’être arrêté. L’édition 2024, à domicile, du 22 au 24 octobre, sur les bords de la Volga, lui a offert une revanche éclatante : la photo de famille lui permet de mettre en scène le fait qu’il est tout sauf isolé. Près de trois ans après avoir lancé l’invasion de son voisin ukrainien, le président russe est parvenu à réunir une vingtaine de chefs d’Etats, membres des Brics ou proches de ce club de pays émergents, qui représente près de la moitié de la population mondiale. Comprenant au départ le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, puis l’Afrique…
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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3825