Plus de 2 milliards d’euros de dégâts, près de 6 000 salariés sur le carreau et un vivre-ensemble en ruine. On mesure mal, depuis l’Hexagone, les ravages d’une crise qui a plongé la Nouvelle-Calédonie dans une situation proche de la guerre civile. Cinq mois après les émeutes qui l’ont déchiré à la suite de l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de réforme sur le dégel du corps électoral, le Caillou cherche toujours à sortir de l’impasse.
Ces lignes auraient pu être écrites en juin ou en septembre : pris dans le tourbillon de la dissolution et la ferveur des JO, le dossier calédonien a dérivé loin des consciences. Mais son urgence est toujours là. L’exécutif vient d’en confier la gestion à Matignon et non plus à l’Intérieur, comme cela avait été…
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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3823