« L’Etat traite le maire comme un technicien »

Bureaucratisation, perte d’autonomie… Dominique Reynié, directeur de Fondapol, analyse le mal qui ronge les plus populaires de nos élus.

MICHEL FELTIN-PALAS

Les maires se réunissent pour leur congrès du 19 au 21 novembre. Sont-ils toujours les élus les plus appréciés ? Dominique Reynié Globalement, oui. Et cela s’explique. Encore aujourd’hui, l’image politique que la France a d’ellemême passe par la petite communauté de base qu’est la commune, que l’on associe à un ensemble de représentations : les mairies, les panneaux, les monuments aux morts… La politique est une activité de tisserands et le maire est précisément celui qui tisse les liens de mille façons et fait ainsi tenir la cité. L’autre atout du maire, c’est sa proximité avec les citoyens. Il est connu, il est accessible, on voit le résultat de ses décisions : il incarne la politique « à l’œil nu », en quelque sorte. Face à lui, chacun d’entre…

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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3828

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