Le premier jour de son second mandat, Donald Trump a signé 42 directives, un record. Autant de textes devaient libérer les institutions américaines des « ennemis de l’intérieur », et des procédures inutiles. Ils ont, pour le moment, conduit à une déstabilisation inédite de l’appareil d’Etat. Sommée de « mettre fin à l’inclusivité », à « l’idéologie de genre », ou à la « justice environnementale », des concepts que le nouveau président américain veut éradiquer, l’administration tout entière a dû s’arrêter pour réexaminer son activité. Principales victimes de ces dispositions particulièrement nébuleuses, les institutions scientifiques ont dû réviser leurs productions, pour ne garder que les « vérités » du nouveau pouvoir. Un peu partout sur le territoire, les scientifiques se sont mis à réviser leurs travaux, effaçant les mots…
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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3844