Jeans et t-shirts blancs. Ni voitures de luxe, ni yachts extravagants. Pendant près de vingt-cinq ans, Bachar el-Assad a cultivé une image de modestie, presque d’austérité. L’ophtal mologue de formation, sorti des meilleures écoles de Londres, ne voulait pas ressembler à ses alter ego Saddam Hussein ou Mouammar Ka dhafi, pour qui les d émons trations de démesure équivalaient au pouvoir absolu. « Nous menons une vie simple, semblable à celle de la classe moyenne de Damas », répétait sa femme Asma el-Assad à longueur d’interviews dans la presse occidentale, avant la guerre civile. Le 8 décembre, ce vernis de simplicité s’est effondré aussi vite que le régime de son mari.
Des vêtements de designers et des bijoux de luxe, il ne reste que des boîtes en carton éventrées sur…
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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3836