Le partenariat de la Chine en question

Pékin avait assuré qu’il aiderait Damas à remettre sur pied son économie en ruines. La promesse tient-elle toujours avec la chute du clan Assad ?

TATIANA SEROVA

En plus de treize ans de guerre civile, l’une des rares visites officielles de Bachar el-Assad à l’étranger a eu lieu à Hangzhou, en Chine, en septembre 2023. Accueilli dans une pittoresque demeure au bord d’un lac, l’ex-président syrien a échangé sourires et poignées de main avec son homologue Xi Jinping. L’occasion de réaffirmer les liens entre les deux pays et de nouer un « partenariat stratégique ». Un an plus tard, son renversement ne semble pas déconcerter Pékin. « Les relations amicales entre la Chine et la Syrie concernent l’ensemble du peuple syrien », a assuré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois après la chute du régime. Cette amitié ne date pas d’hier. Avant le début du conflit en 2011, certaines entreprises chinoises, comme Sinopec, avaient misé…

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L'express (Digital) - 1 Issue, No. 3833/3834

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