Léonard de Vinci (1452 – 1519) excellait dans la peinture, l’architecture, la physique, les mathématiques, l’ingénierie militaire ou encore la musique. Moins connu, le génie des arts et des sciences de la Renaissance vouait également une passion aux odeurs et aux parfums. Et c’est ce lien particulier qu’explore le Clos Lucé au rythme d’une sorte de voyage initiatique au travers d’une soixantaine d’œuvres patrimoniales – peintures, dessins, costumes, manuscrits, brûle-encens et autres accessoires en vogue à l’époque – issues de collections françaises et italiennes, mais aussi de reconstitutions inédites et de senteurs spécialement créées par le parfumeur Givaudan sur la base de recettes découvertes dans les manuscrits de l’artiste.
Ce voyage, tant visuel qu’olfactif, débute à Constantinople. Car comme l’explique Pascal Brioist, professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Tours et co-commissaire…
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Les Cahiers De Science & Vie (Digital) - 1 Issue, No. 218