On l’appelait le « boucher de Téhéran »

Disparition. Redoutable instrument de répression du régime, le président iranien Ebrahim Raïssi était pressenti pour succéder au guide suprême.

PAR ARMIN AREFI

C’est un « martyr » dont la République islamique se serait bien passée. Pour la seconde fois depuis 1981, un président iranien décède dans l’exercice de ses fonctions. Alors que Mohammad Ali Rajai avait été tué dans un attentat à la bombe perpétré par l’opposition, Ebrahim Raïssi, l’ayatollah ultra-conservateur à la tête de l’exécutif depuis presque trois ans, a perdu la vie dans le crash de son hélicoptère survenu dans les montagnes escarpées du nord-ouest de l’Iran. À peine quelques heures auparavant, il inaugurait un barrage, à la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan, en compagnie de son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev. Les deux autres appareils de la délégation présidentielle sont parvenus à déjouer l’épais brouillard qui s’est soudain abattu sur la région pour se poser dans la ville de Tabriz,…

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Le Point (Digital) - 1 Issue, N° 2703

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