«Les testaments sont l’écueil de la faiblesse et de la crédulité, le signal de la discorde dans les familles. » Ce n’est pas l’un des avocats de Laura Smet ou de David Hallyday, les deux enfants « déshérités » de Johnny, qui parle ainsi. C’est Maximilien de Robespierre, lors de la séance du 5 avril 1791 de l’Assemblée constituante où le débat portait sur le « droit de tester ». L’Incorruptible avait terminé son intervention ainsi : « Je crois que le citoyen peut être le maître de disposer d’une partie de sa fortune, pourvu qu’il ne dérange pas le principe d’égalité envers ses héritiers. Mon avis est qu’on ne puisse favoriser aucun de ses héritiers au préjudice de l’autre. »
La Révolution en fut une aussi en matière d’héritage…
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Le Point (Digital) - 1 Issue, 8 mars 2018