Sous cette présidence, ce devait être la ribouldingue perpétuelle, le chef de l’État étant le préposé aux bonnes nouvelles, le généreux donateur, bienfaiteur des Français, toujours le chéquier à la main. La plaisanterie ne pouvait pas durer.
Quand il n’est pas en représentation, à faire de la com, Emmanuel Macron a sans doute, ces temps-ci, l’expression de l’enfant qui vient de faire une grosse bêtise ou de l’amoureux qui a fini par avouer à sa promise : « Oh, chérie, désolé, j’avais oublié de te dire que je suis marié. »
L’économie est une chose trop importante pour être confiée à des inspecteurs des finances beaux parleurs. Depuis son arrivée à l’Élysée, Macron, malgré sa pétulante jeunesse, s’est mis dans les pas de la vieille gauche archaïque et a semblé…
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Le Point (Digital) - 1 Issue, N° 2696