Avant l’invention du chronographe ou d’outils horlogers capables de séquencer des temps courts, les scientifiques du siècle des lumières étaient finalement un peu démunis. Il leur était difficile de faire des expériences avec, à côté d’eux des pendules de parquet qui étaient souvent les seuls instruments dotés de trotteuses de seconde. Pour mesurer la durée d’une expérience ou d’une translation astronomique, il leur fallait un assistant qui comptait chaque mouvement de la pointe des longues trotteuses. C’est pour aider scientifiques, marins, mais aussi éleveurs de chevaux, que les horlogers ont inventé les trotteuses de seconde sur les montres. Et pour satisfaire les perfectionnistes de l’époque, ils ont créé la seconde morte, dont le mouvement, sautant de seconde en seconde, reproduit celui des régulateurs de parquet.
Donner une respiration au temps
C’est pour…
You're reading a preview of
La revue des Montres (Digital) - 1 Issue, no 204