Si les promesses de l’ordinateur quantique sont belles, pour les tenir, les chercheurs vont tout de même devoir résoudre un problème de taille: les qubits sont difficiles à contrôler et extrêmement sensibles à leur environnement. Une légère perturbation suffit pour qu’ils fassent beaucoup d’erreurs de calcul. Afin d’éviter que cela ne se produise, les recherches suivent deux approches différentes. La première, l’ordinateur quantique dit « Nisq » (Noisy Intermediate Scale Quantum), se fonde sur les travaux du physicien théoricien américain John Preskill, selon lesquels on peut chercher à augmenter le nombre de qubits sans se soucier du « bruit » (provoqué par les conditions environnementales comme les rayons cosmiques ou même un tramway passant à proximité du laboratoire). Ce « bruit » fait défaillir certains qubits et provoque des erreurs…
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01net (Digital) - 1 Issue, No.983