Un quart de l’humanité est confronté chaque année à un stress hydrique extrêmement élevé, selon le World Resources Institute. Mais la plupart des pays les plus exposés disposent de frontières maritimes. Si les usines de dessalement s’y sont multipliées ces dernières années, la majorité fonctionne grâce aux énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre. Pour réduire cette empreinte carbone, les laboratoires du monde entier étudient des méthodes de dessalinisation alimentées par l’énergie solaire. De nombreux projets sont en cours de test, voire déjà déployés à petite échelle. Mais ces installations sont souvent complexes et coûteuses à mettre en place. La plupart des populations affectées par les pénuries d’eau potable sont incapables de financer de tels projets. C’est pour subvenir à leurs besoins que des chercheurs de l’Institut…
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01net (Digital) - 1 Issue, No.1009